黑料网911

La foresterie communautaire est très souvent présentée comme la démarche la plus aboutie de décentralisation de la gestion des forêts au bénéfice des populations rurales. Elle est généralement parée de deux vertus : (1) faciliter une gestion durable de l’espace forestier par les communautés, permettant ainsi de maintenir le couvert forestier ; (2) offrir aux populations des options de développement qui contribueraient à les sortir de la pauvreté. A ce jour, rares sont les exemples qui confirment que ces deux buts soient atteints, ou même l’un des deux.

Le consortium SAILD-CIFOR-IRAF-APEM a justement obtenu un financement du programme RESSAC (sur les fonds de l’Union européenne) pour engager un jeune chercheur en post-doctorat pendant 18 mois pour une analyse rétrospective de la foresterie communautaire en Afrique centrale. Cet objectif général se décline en trois objectifs spécifiques :

1. Quantifier le niveau de soutien fourni aux forêts communautaires et décrire les modalités pratiques d’appui apporté aux communautés depuis vingt-cinq ans.
2. Evaluer les impacts directs et indirects de la foresterie communautaire aux échelles villageoises.
3. Comprendre et analyser l’ampleur des obstacles empêchant une mise en œuvre efficiente de la foresterie communautaire en Afrique centrale.

La position de post-doctorat est encore peu développée en Afrique centrale, et mal connue. Elle consiste à proposer à un jeune docteur de se spécialiser pendant une durée de un à deux ans sur une question de recherche et d’en tirer des publications scientifiques.

Si vous êtes intéressé (e ), les conditions pour postuler sont précisées dans le document de référence  (TDR Post-doc RESSAC) . L’échéance est au 12 décembre 2022. Bonne chance !