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Ce projet qui relève d’une approche ‘Une seule Santé’, est financé à hauteur de 10 millions € par l’AFD. Coordonné par le Cirad et l’IRD, il cible cinq pays signataires de PREZODE (Cameroun, Guinée, Madagascar, Sénégal et Cambodge) et sera mis en œuvre sur une durée de 3 ans, de 2023 à 2025. Le programme PREACTS est le premier volet opérationnel de l’initiative PREZODE au profit des pays du Sud, qui sont en première ligne face aux émergences de maladies zoonotiques. En cohérence avec les 5 piliers de PREZODE, AfriCam vise à renforcer les capacités de prévention et les systèmes de surveillance et de détection précoce, de l’échelle locale à l’échelle globale, à l’aide d’approches innovantes et participatives, à la l’interface entre recherche et développement.

L’atelier a rassemblé une soixantaine de participants incluant des représentants de 19 partenaires scientifiques du projet (15 institutions camerounaises, centres de recherche et universités, et 6 unités de recherche du Cirad et de l’IRD) ainsi que des représentants institutionnels français (Ambassade de France, AFD, Cirad, IRD) et camerounais (MINRESI). La composante Cameroun est coordonnée par l’IRD en collaboration avec le Cirad et l’appui de la Plateforme Nationale de lutte contre les Zoonoses.

L’objectif principal du projet AfriCam au Cameroun est d’identifier et de mitiger les risques infectieux émergents liés aux activités humaines en zones forestière et soudano-sahélienne au Cameroun, dans un contexte de changement climatique et de pression anthropique grandissante.

La réunion a permis d’expliquer les activités scientifiques qui vont être déployées dans le cadre de ce projet par le Cirad, l’IRD et la quinzaine de partenaires camerounais.

Les activités du Cirad dans ce projet sont portées par l’UMR ASTRE, l’UMR INNOVATION et l’ UMR AMAP. Elle se déclinent essentiellement autour de la thématique de l’impact des activités humaines telles que la transformation des milieux forestiers au Sud Cameroun, l’expansion des activités d’élevage sur les aires protégées du Nord Cameroun ou l’utilisation des rongeurs, dans l’émergence de maladies zoonotiques à l’interface homme/ animal sauvage et animal domestique. Elles impliquent des collaborations avec des institutions locales (LANAVET, IRAD, École de Faune de Garoua, Université de Dschang) dans le domaine de la caractérisation des risques zoonotiques, la sensibilisation des acteurs décentralisés de la société civile et la caractérisation de la biodiversité végétale dans les paysages en phase transformation.