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Ce 26 mars, la France accueille le sommet Nutrition for Growth (N4G) à Paris. À cette occasion, le Cirad et l’AFD plaident pour mieux intégrer les enjeux de nutrition dans les systèmes alimentaires dans une note de position conjointe. Elle souligne le potentiel transformateur des systèmes alimentaires pour améliorer la santé, renforcer la résilience des territoires, et soutenir un développement durable, équitable et inclusif.

Dénutrition, carences en micronutriments, obésité. 3 milliards de personnes n’ont pas accès à une alimentation saine. Et le coût de l’inaction est colossal. D’après la Banque mondiale, à l’échelle mondiale, les pertes de productivité dues à la dénutrition et aux carences en micronutriments se chiffrent à environ 21 000 milliards de dollars, tandis que les coûts sociaux et économiques liés à l’obésité et à la surcharge pondérale s’élèvent à 20 000 milliards de dollars, sur une période de dix ans. Pourtant, chaque dollar investi dans la nutrition génère un retour de 23 dollars. Des investissements parmi les plus rentables en matière de développement.

Pour le Cirad et l’AFD, il faut intégrer les enjeux de nutrition dans toutes les composantes des systèmes alimentaires. Depuis la production jusqu’à la consommation, en passant par les politiques publiques et les financements. Cette approche systémique permet également de penser les objectifs nutritionnels en lien avec les autres objectifs de durabilité liés à notre alimentation. Une convergence de défis qui nous impose urgemment de transformer nos systèmes alimentaires.